la Bible et le cinéma
















(…) Il est clairement possible de construire des histoires nous enseignant que le viol est acceptable. La Bible se présente certainement comme un exemple pour ça. En outre, étant donné que 25% des femmes de cette culture sont violées durant leur vie, et que d'autres 19% doivent esquiver des tentatives de viol, il semble plutôt manifeste que beaucoup d'hommes ont bien appris les leçons que les femmes sont des objets qu'on peut utiliser, et qu'ils ont le droit d'exercer toute la violence qu'ils souhaitent sur elles. Ces histoires nous sont racontées par des gens comme, pour choisir un exemple flagrant dans toute cette culture si capable, Brian De Palma, qui a dirigé des films tels que Pulsions, Carrie au Bal du diable et Les Intouchables, qui a dit, « Je suis toujours accusé d'avoir une approche érotique, sexiste – des femmes réduites en bouillie, mises en péril. Je fais des films à suspens! Quoi d'autres va-t-il leur arriver? »31 Et encore plus près du problème, il a dit également que « utiliser des femmes dans des situations où elles sont tuées ou subissent des attaques sexuelles » relève simplement d'une « convention de genre... Comme utiliser des violons quand des personnes se regardent. »32





Endgame, Eau potable, pp.29-30.
Derrick Jensen  (traduit en français par Les Lucindas)




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31 Caputi, Jane, The Age of sex crime, The Woman's Press, Londres, 1987, p.97.
32 Ibid, p.160.

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