Ma déco, c'est moi!























« Les gens ne quittent jamais ou même ne vont jamais regarder au-delà des bulles qu'ils se créent pour obtenir leur propre gratification. C'est comme ça qu'on nous a appris à vivre: c'est le modèle urbain si l'on considère l'échelle la plus petite du microcosme. Ces existences creuses (que ce soient des grandes villes ou des gens) pompent tout ce qui les environne et construisent un mur agressif pour garder ceux de l'extérieur dehors. Plus ils se rendent compte que leur intériorité est creuse et vide, plus ils attaquent, nuisent et dévorent leur environnement. Il m'est donc avéré que nous ne pouvons créer une culture viable sans âme qui le soit également. »
« Les gens voient que la culture – et c'est vrai aussi pour le domaine du relationnel – est brisée par tant de facteurs et si peu viable, mais sont si effrayés d'avoir à le constater en profondeur, parce qu'ils pensent que si elle – la civilisation, leur relation intime, peu importe – s'effondre, il ne restera rien. C'est comme ça que nous entrons dans ces bulles de perception – elles forment nos premiers passages d'un monde de l'amour à celui de la peur et du déni. Cela commence avec le désir d'avoir des liens. Alors nous nous contentons de moins, parce que nous pensons qu'il n'y a pas d'alternative sauf le néant. Mais notre vérité est toujours là – tout est encore là. Nous pourrions nous réveiller à n'importe quel moment et réclamer ce par quoi nous existons. »


Nina Halstead,

citée par Derrick Jensen, dans Endgame, p.190.
(traduit en français par Les Lucindas)









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